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Photo du rédacteurSamantha Liger

Tour du Portugal II. Le Sud

Dernière mise à jour : 14 nov. 2021




Le plaid sur les genoux devant mon ordi, ma capeline sur les épaules, ma tisane "nuit tranquille"à la main, je me demande bien quoi écrire ce soir.

Et puis finalement, c'est évident. Les accessoires de la caricature de l'écrivain, ce n'est pas pour me la péter, c'est juste parce que "ça caille grave" comme on le dit par chez-moi. Alors, ce soir, nous repartons au Portugal!


Ericeira, le début du trip sauvage


Souvenez-vous, nous avions fait un petit tour dans le Nord il y a quinze jours, entre châteaux forts, incendies, pointe ouest et muraille de Chine comme de parfaits touristes.

Nous étions pile poil au milieu de la côte ouest, et nous nous apprêtions à filer vers le Sud. Et puis, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans nos têtes. Nous sommes tombés sur ce panneau et nous avons viré hippies.


Voiture direct sur la plage, poissons grillés au barbeuk, coucher de soleil sur les transats, papotages avec nos surfeurs de voisins de "parking", plongée dans les eaux froides et transparentes. C'est une petite bulle de repos et d'oxygène après la semaine à 100 à l'heure que nous venons de passer.

Nous prenons quelques coquillages dans nos poches, rinçons le sable pour nous faire croire que nous sommes à peu près propres et reprenons nos rôles de touristes direction la capitale.


Lisbonne la belle

Même scénario qu'à Porto. Je me perds. Je me gare loin du centre ville. Nous marchons, marchons, marchons. Je me reperds. Nous marchons, marchons, marchons. La batterie de mon téléphone lâche. Je me perds de nouveau. Nous faisons appel au bon sens. Nous réfléchissons. Nous demandons aux locaux. Mon gnome et ses cheveux blonds se font prendre en photo. Nous découvrons Lisbonne.

Au petit bonheur la chance, en se tapant probablement 1000 mètres de dénivelé (j'ai peut-être des racines marseillaises, ceci est à vérifier!), nous passons par le Parc Eduardo VII et sa jungle tropicale, la Cathédrale Santa Maria Maior, le quartier de Baixa et celui du Bairro Alto, les centaines de petites rues étroites décorées de rubans, les murs en mosaïque, les pavés en forme de fleurs, la plage à l'eau toujours aussi glacée et quand même moins transparente que prévue...



Je ne suis pas sure de la traduction, mais j'ai gardé soigneusement l'adresse, s'il y a des intéressées...






L'Algarve de l'ouest

La température augmente. La route est de plus en plus défoncée et poussiéreuse, parfois trouée d'un bébé cactus. Les agrumes sont meilleurs. Les falaises sont abruptes sur l'océan qui devient enfin moins froid (une histoire de up welling, le vent qui rend l'eau d'un pays super chaud aussi froid que la mer bretonne en soufflant dessus!).


Dodo sur la plage, descente en rappel sur les criques sauvages, plongée sous marine, tournée des plages, cactus, fleurs exotiques, ravitaillement sur le bord des routes et dans les petites épiceries du bout du monde, locaux souriants et accueillants, voisins de bivouac de toute nationalité. Nous sommes au paradis...


Maintenant,je l'assume. Nous sommes définitivement passés du côté des hippies en maillot de bain et paréo toute la journée à manger des crustacés et des fruits. C'est bon les fruits. (ma voiture-maison, c'est le tout petit monospace noir au centre gauche de la photo. Heureusement que nous sommes des nains!)


L'Algarve du Sud. Toujours plus

Je pensais avoir atteint le maximum que mes petites mirettes pouvaient apprécier.

Et bien non. Il leur restait encore à voir l'Algarve du Sud, ses falaises de craie, ses eaux bleus et transparentes (et chaudes!), les bancs de sardines que nous traversons avec nos masques et tubas.


Nous avons un peu paniqué devant la tonne de touristes que ces plages contiennent. C'est simple. Il faut coller nos deux serviettes ensemble et se débrouiller pour que même pas un orteil n'en sorte. Pour aller jusqu'à l'eau, il faut planter ces mêmes orteils entre un mollet et un avant-bras, tout en essayant de ne pas balancer de sable sur leurs propriétaires. C'est un exercice extrêmement périlleux, d'autant plus que le sable est brûlant, que ma plante des pieds est sensible, et que j'ai une furieuse envie de courir entre tous ces corps allongés en criant "Un requin! un requin!"


Et puis nous avons trouvé le truc. Il y a plein de passages secrets en Algarve! Des grottes sous-marines, des portes naturelles dans la roche, des escaliers dans les falaises... et des trous dans le grillage des propriétés privées qui donnent un accès direct sur la plage...



Retour en France

Ouais, mais ça, je n'ai pas vraiment envie d'en parler. Nous avons fait quelques arrêts au Portugal, en Espagne, en France. Puis nous avons retrouvé notre petite maison à peine plus grande que ma voiture, le chemin du boulot, de l'école. Bref, c'était fini.


Et là, dans la fraicheur de début décembre qui rappelle un peu la première fois que j'ai réussi à entrer au delà des genoux dans l'océan portugais, je préfère me dire que je suis encore en train de lire sur une crique sauvage de Lagos ou de Faro.



Et puis au pire, au volant de ma voiture, je peux toujours appeler Professor Facoli.

Là encore, je ne suis pas sûre de la traduction, mais j'ai comme idée qu'il pourrait m'envoyer au Portugal par télépathie!

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