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La curieuse sensation d'être dans son propre roman...

  • Photo du rédacteur: Samantha Liger
    Samantha Liger
  • 1 avr. 2020
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 oct. 2020


Nous sommes exactement le 01 avril 2020. Je me dis que je vais écrire cet article, puis aller faire un tour sur les réseaux sociaux et découvrir que ce téléfilm catastrophe dans lequel nous évoluons depuis quelques semaines n’est qu’une blaguounette (du Gouvernement ? De l’ONU ? Des Extraterrestres ? )


Même si, au fond de moi, je sais très bien que je vais prendre ma température pour me rassurer, puis filer sous une douche chaude, en m’étonnant encore que dans cette ambiance de fin du monde, l’eau courante soit encore chaude et en quantité. Puis, je vais prendre ma voiture avec ma dérogation de déplacement sur le tableau de bord et aller travailler.


Avant de m’hydroalcooliser mes mains desséchées et d’enfiler mon masque en prenant mon service (et manger les viennoiseries que les boulangeries du coin nous offrent, merci à eux !), je me demanderai, comme à peu près tous les matins depuis quinze jours, si les auteurs de science-fiction ont, tout comme moi, la curieuse sensation de baigner dans un de leurs propres romans.



Le choix du virus


J’ai écrit plein de fins de monde différentes. C’est un de mes sujets de prédilection. Les raisons ont été multiples : des petites expérimentations des hommes sur le nucléaire, la pollution, une guerre mondiale ayant divisé le monde en deux blocs, le réchauffement climatique et même la volonté de la planète Terre en personne de tuer ces petits êtres bipèdes qu’elle avait créé et qui l’assassinaient à petit feu.

J’ai empoisonné la Garonne. J’ai fait fondre les glaciers et kidnappé la Lune. J’ai dépecé Bayonne et quadrillé Bordeaux de mes drones de surveillance. J’ai mis le feu à la Nouvelle-Zélande et j’ai noyé l’Espagne sous les eaux.

J’ai fini par éradiquer les abeilles et les insectes, puis l’Homme, d’un revers de sécheresse mortelle.

Mais jamais je n’avais imaginé une pandémie mondiale. Non pas que ça me paraît moins classe, moins meurtrier ou moins spectaculaire. C’est juste que, convaincue de la bêtise de l’Humanité (ou de celle de nos dirigeants, ça dépend des jours et des conneries que je peux lire dans l’actualité), je n’aurais pas imaginé que la cause d’une telle catastrophe puisse arriver d’ailleurs que de la main de l’Homme…

La bataille de l’Aldi*


J’adore décrire les mouvements de panique dans un scénario catastrophe. Non pas parce que je suis particulièrement sadique, mais parce que c’est l’occasion de mettre l’accent sur les travers de l’être humain et du système dans lequel nous vivons.


Sans surprise, j’avais prévu le crash boursier, le pillage des magasins (mais pas le PQ ! J’avoue, chers concitoyens, vous m’avez sciée ! Moi, je m'étais inspirée d'une vieille vidéo virale sur les réseaux sociaux à propos d'une promotion pour des pots de Nutella. La réalité de la panique dans les supermarchés il y a quinze jours dépasse de loin tout ce que j'ai pu écrire à ce propos. Chapeau aux employés de magasin d'avoir vécu tout cela sans taper les clients à coup de pâtes), la pénurie d’armes et de protection (mais pas celle des masques FFP2, je ne savais même pas ce que c’était) et le confinement.


En revanche, j’avais parié que nos dirigeants allaient fuir au soleil plutôt que de gesticuler à la télé en racontant des choses contradictoires. Et je pensais vraiment que nous n’aurions pas de salaire à la fin du mois, ce qui lançait évidemment une vague de survivalisme (j'adooooore raconter des histoires de survivalisme!!!)


À la place, l’hôpital m’a versée mon salaire quelques jours à l’avance et je pourrais même, si Amazon payait ses impôts en France et ne faisait pas travailler ses employés sans masque, sans gants et à moins d’un mètre de distance les uns des autres, acheter des transats pour profiter du soleil ou de la clôture électrifiée pour protéger mes futures tomates rachitiques des gens qui vont crever de faim lorsque leurs voisins auront acheté tout le stock de pâtes pour les quinze ans à venir.

L’exode


Dans tous les bouquins de SF qui se respectent, les gens partent vers de meilleurs horizons. C’est un passage obligé, signe que ça merde sérieux et qu’il faut fuir pour sauver ses fesses. Les auteurs s’inspirent largement de la Seconde Guerre Mondiale lorsque les habitants de la zone occupée partaient en zone libre. Nous retrouvons l’exode également dans les mouvements des populations fuyant la famine ou leur pays en guerre, cherchant de meilleures conditions de vie dans des pays qui les accueillent dans des camps de fortune en les accusant de voler les ressources et n’en vouloir qu’aux aides sociales.

Bref, moi dans mes bouquins, les citadins se réfugient toujours à la campagne, promesse de liberté et d’abondance. C’est peut-être parce que je suis une amoureuse de mon Gers profond, de mon potager et de ma rue supportant environ deux voitures par jour (la mienne, et celle du voisin).

Je suis tombée juste, évidemment. Bien sur, il aurait fallu ne pas bouger pour ne pas véhiculer le virus. Mais je comprends aussi que la perspective de passer des semaines enfermés à cinq dans un trois pièces sans espoir de croiser un brin d’herbe à moins d’une heure et d’un kilomètre, et après avoir évité au moins une dizaine de familles sur le trottoir, peut paraître rebutante. Voir complètement aliénante. Et puis ça s’appelle la panique (moi dans la panique, j’ai fait l’inventaire de mes sachets de graine, mon sac pour un mois pour aller nulle-part (mais mon sac est fait comme ça!) et j’ai acheté du café. Ce n’était pas non plus hyper efficace!).

Bon si vous voulez, on fait un deal. Les provinciaux arrêtent de râler sur les Parisiens qui ont pris d’assaut leurs maisons de vacances (tout simplement parce que la plupart des Parisiens sont restés dans leurs apparts en ville, et parce que tous les habitants des grandes villes ont fait la même chose, pas juste à Paris !). Et les gens qui se sont réfugiés à la campagne ne reprocheront plus aux migrants de fuir les conditions terribles dans lesquelles ils vivent pour l’espoir d’un monde meilleur sous nos latitudes*.

Les médias


Ah ! S’il y a bien un sujet sur lequel je me déchaine dans mes dystopies, ce sont bien les médias ! Les chaines d’information en continu, les médias subventionnés par l’État, des partis politiques ou d’obscures sociétés cachées et mystérieuses, la propagande… J’adore malmener les émotions et les pensées de mes personnages, pris entre les informations contradictoires et aberrantes qui leur sont soufflé, et ce qu’ils peuvent percevoir du monde qui les entoure.


J’ai banni la télévision de ma vie il y a plusieurs années. Heureusement, car de ce que j’en ai compris, je serais surement morte d’une crise cardiaque à l’idée d’aller faire mes courses. Plus par phobie de la foule dans les supermarchés que de peur de chopper le virus. Même si à bien y réfléchir, autant de personnes dans un lieu confiné, à se battre à moins d’un mètre de distance pour des paquets de pâtes, ça me paraît plus dangereux que mon service à l’hôpital.


Les médias ne vous le disent peut-être pas, mais aller faire vos courses chez les petits commerçants est une bonne idée. Non seulement, c’est meilleur et ça n’enrichit pas les grosses multinationales qui nous appauvrissent, mais en plus, il y a moins de monde là-dedans et donc moins de risque de chopé des microbes !

J’avais sous-estimé dans mes manuscrits le pouvoir des réseaux sociaux. Bien sur, j’y ai déjà fait allusion, c’est tellement prégnant. (au secours, je suis addict ! J’ai même un rappel de mon portable pour me signifier que j’ai passé une heure sur FB, un peu comme le rappel de mon banquier pour me dire que je suis dans le rouge). Au-delà de toutes les inepties que la TV peut débiter, les réseaux sociaux, donc alimentés par la population même, me paraissent encore plus propagandiste que les médias officiels.


Alors :

Non, le covid 19 ne peut pas être détecté en bloquant sa respiration.

Oui, nous avons bien des mesures de confinement qui ne sont pas toujours logiques.

Oui, les profs pètent des plombs en essayant désespéramment d’envoyer un cours interactif via une plateforme surchargée pendant que les parents comprennent enfin pourquoi le personnel de l’Education Nationale fait gréve pour demander des classes moins chargées (ou pire, pendant que des parents essayent de vendre leur progéniture sur Leboncoin.)

Non, on ne se débarrasse pas du virus en se remplaçant son gel douche par de la javel.

Oui, M. Macron portait bien un masque FFP2 lorsqu’il a visité l’hôpital militaire de Mulhouse alors que moi je porte un masque chirurgical avec un défaut de fabrication qui fait que j’ai une attache qui me rentre dans la joue sur mon service.

Non, l’eau chaude ne permet pas de tuer le virus (ce qui ne m’empêche pas d’user et d’abuser de tisane de thym, puissant antiseptique et boosteur du système immunitaire, bien mieux que le café qui me procure de terribles insomnies où mes pensées sont bien pires encore que dans n’importe lequel de mes bouquins de SF !).

Non les chiffres donnés ne sont pas tout à fait fiables sauf si nous partons du principe que les petits vieux en EPHAD n’ont plus le statut d’être humain sous prétexte qu’ils allaient de toute façon mourir dans la décennie suivante.

Non, le virus n’a pas été inoculé par des extraterrestres embauchés par des reptiliens pour prouver que la Terre est plate (j’anticipe la prochaine rumeur).

Il faut savoir faire le tri et croiser les informations, et surtout, ne pas balancer sur le réseau des informations dont on est pas sur. Parce que sinon, moi, après ma journée de travail, alors que je découvre les informations des dernières heures entre les débats sur des éventuels traitements et les chiffres des morts (enfin pas ceux non plus qui étaient trop vieux pour prendre un lit de plus à l’hôpital et qu’on a renvoyé mourir chez eux of course), je peux passer des heures à me demander pourquoi la moitié de mes contacts Facebook ont inscrit « Je voudrais courir comme un cerf à la campagne. », et l’autre moitié a mis des photos d’eux, enfants. Ayez pitié de moi, pas de trucs bizarres, sinon, je m’imagine que pendant que j’étais confinée dans mon service, le gouvernement en a profité pour diffuser un mystérieux gaz hallucinogène censé tuer le virus et/ou donner l’impression aux gens enfermés qu’ils sont en train de gambader en forêt. Un coup à lancer un nouveau fake tiens !

Les héros en blouse blanche


Dans tous mes récits, il y a au moins un de mes personnages importants qui est aide-soignant(e). Une façon de rendre hommage à mes collègues devant les qualités inhérentes à leur métier.

En pleine crise de panique sans direction, l’équipe soignante d’un de mes bouquins avait décidé de prendre à domicile chacun un patient, dans une foire au petit vieux absolument glauque. Mon Gnome*, qui a lu ce passage, m’a demandé qui j’allais adopter. Il attend avec impatience un nouveau copain autiste à la maison.

Une infirmière d’une nouvelle dystopique, endoctrinée par la propagande, avait renoncé à sa propre liberté par idéologie comme à celle de ses patients. Je suis très fière de mon service par rapport à cette infirmière imaginaire. Nous, nous avons même réussi à organiser un Carnaval, fête symbolisant le refus du pouvoir en place, avec trois perruques trouvées dans un placard, du cake et des jus de pomme achetés lors de nos propres ravitaillements.

Bien sur, mes hommages livresques pour mes collègues sont moins impressionnants que les applaudissements de 20 h aux balcons (quoique dans mon village de deux cents habitants, c’est quelque chose qui m’est inconnu !), les chaînes virales sur les réseaux sociaux présentant les soignants comme des héros et les paroles de M. Le Président parlant de la pandémie comme d’une guerre et des soignants comme des soldats partant au front (accessoirement en slip avec un opinel hein !)

Alors non, nous ne sommes pas en guerre mais en crise sanitaire. Non, nous ne sommes pas des héros mais des soignants.


(J’ai décidé de croire que tous les articles sur FB mentionnant des mots retrouvés sur des portes ou des voitures de soignants, les enjoignants à aller vivre ailleurs le temps de la crise pour ne pas contaminer les parties communes des résidences sont des fakes.)

Tous les jours, j’enfile ma blouse blanche et je vais faire mon taf. Je ne bosse pas dans une unité Covid (et j’en serais bien incapable !), ni en réa, ni aux urgences. Je travaille dans un service de psychiatrie, et mon seul acte héroïque est d’être confinée avec mes vingt patients qui subissent le confinement au travers de leur pathologie. Si j’en crois les réseaux sociaux, l’enfermement a l’air bien compliqué pour tout le monde, alors imaginez quand on est trop déficitaire pour comprendre que ce n’est pas possible de sortir des quatre murs, ou lorsqu’on pense que Dieu nous envoie le virus, que l’on est responsable de toute la pandémie parce qu’on a un rhume ou que les voix dans la tête disent que les gens en blanc portent un masque parce qu’elles ont empoisonné l’air que vous respirez.


Le côté surréaliste de la psychiatrie dans un univers de panique mondiale, ça a un petit goût de Stephen King quand même !

Si mes collègues et moi avons le statut de héros, alors nous aurions dû l’avoir bien avant, et nous l’aurons après. J’espère que tout le monde s’en souviendra quand il s’agira de descendre dans les rues pour demander plus de moyens pour l’hôpital et les établissements médico-sociaux…

Depuis deux semaines, je m’échauffe à chaque fois que quelqu’un me remercie pour ce que je fais. Le port de la blouse blanche me donne un statut dont je ne veux pas, que je ne mérite pas. En revanche, dans mon prochain récit de SF, mon héroïne sera probablement une employée de magasin, juste parce que ce sont des personnes qui ont particulièrement chargé il y a deux semaines entre l’agressivité et la panique des clients et l’absence de protection sanitaire.

Ou bien un autre travailleur, livreur, postier, employé de banque, buraliste, force de l’ordre, pompiers, agriculteur, assistante maternelle, éboueur. Et tous ceux que j’oublie...

La résilience


Je vis à la campagne, dans un petit village de deux cents habitants où la vie semble s’être arrêtée dans les années 50. Mon petit voisin de 90 ans environ s’est vexé lorsque je n’ai pas voulu m’approcher de lui, alors qu’il promenait son chien dans l’impasse. Sa télé est en panne. Il sait juste, parce que sa fille lui répète tous les jours au téléphone, qu’il n’a plus le droit de sortir de chez lui sans remplir une autorisation de sortie signé par lui-même (j’aurais bien voulu avoir la même chose pour sécher les cours au lycée !). Il m’a précisé de bien faire attention car c’est une méchante grippe parait-il (j’ai fait un calcul rapide dans ma tête, non, il n’a pas connu la grippe espagnole). « Enfin, le mieux, Petite, est de commencer les semis de tomates. Confinement ou non, le printemps est bien là. »

Écoutons la sagesse des anciens (ceux de mon village hein ! Pas ceux qui vont acheter trois baguettes de pain dans la journée parce qu’ils s’emmerdent, et que les courses sont leur moment social depuis des années.)

Dans mes bouquins à moi, citadins et ruraux œuvrent ensemble, après bien évidemment moult péripéties, pour nourrir, loger et soigner tout le monde. Pour moi, c’est la notion de Résilience, notion récurrente dans mes récits. Mon premier réflexe, lorsque le décret de confinement est tombé, a été de faire l’inventaire des graines que j’avais, pour savoir combien de personnes pouvaient se ravitailler dans mon jardin. C’est un peu le même raisonnement que la bataille de l’Aldi, sauf que c’est la version résiliente*.

Pour le gouvernement, l’Opération Résilience, en pleine crise Covid, est le fait de protéger certains bâtiments et zones sensibles par l’armée. Enfin de ce que j’ai compris. En allant fouiller sur le net pour savoir ce que les dirigeants mettaient vraiment sur ce mot, je suis tombée sur des missions très flous avec des moyens encore plus flous. Ben oui, le service de santé des armées a subi des coupes budgétaires très brutales. Eux aussi…

Bref, je suis obligée de reconnaître que j’étais à côté de la plaque dans mes belles histoires de résilience. Je suis une auteure de SF beaucoup trop bercée d’illusions et d’espoir. La réalité semble bien pire.


Pourtant, j’ai espoir. Les dauphins sont réapparus en Sardaigne. Les canaux de Venise sont transparents. Les oiseaux se font de nouveau entendre à Paris. Le niveau de pollution en Europe et en Asie n’a jamais été aussi bas. Même dans un récit de SF, je n’aurais jamais osé écrire des signes de dépollution aussi rapides !

Peut-être qu’enfermés dans nos maisons, à s’inquiéter pour le reste du monde, nous prenons conscience que l’on va trop vite, trop fort, et qu’il est temps de calmer un peu le jeu. Pour nous. Pour les autres. Pour la Planète.

La morale de cette histoire

Que ce soit au boulot, en mode « héroïne » (du moins, si j’en crois les médias), que ce soit lorsque je croise des cosmonautes en faisant mes courses, que ce soit en traversant un barrage des forces de l’ordre, sans masque et tellement paniqués quand ils voient ma carte d’agent hospitalier qu’ils me font signe de passer et de ne surtout pas baisser ma vitre, que ce soit dans les appels du soir à mon Gnome, confiné chez Papi et Mamie pour ne pas le contaminer*, ou que ce soit en découvrant les nouvelles toujours plus inquiétantes sur mon ordi, j’ai l’impression de nager continuellement dans un de mes bouquins.

J’écris depuis longtemps. Si j’adore conter, susciter des émotions chez mes lecteurs, surprendre par des chutes improbables, j’écris avant tout pour passer des messages.

Mes histoires me permettent en général de pointer des comportements aberrants, des dysfonctionnements dans le système, les dangers de la pensée unique, de l’ultra-capitalisme, de la surconsommation, de la pollution, de l’intolérance. Elles ne sont que des excuses pour romancer tout cela et indiquer ce en quoi je crois, une humanité meilleure et un respect de la planète et de ses ressources.

Si cela peut vous rassurer, et sans vouloir spoiler, mes livres de science-fiction se terminent généralement bien.

Alors, espérons que cette crise sanitaire soit bientôt derrière nous, en faisant le moins de dégâts possibles, et que nous saurons en tirer des enseignements pour la suite. Soyons solidaires et raisonnable. Faisons-nous confiance et prenons-nous en main.

À très vite

Et restez chez-vous !


* Ce titre de paragraphe, ainsi que la sculpture illustrant l’article proviennent d’une campagne de pub datant de 2003 pour les cybmarchés Houra.fr. La vision de cette photo sur FB m’avait fait hurler de rire.

*(Oui, je sais, je suis une grande utopiste, mais j’y crois, vraiment!)


* Mon Gnome si tu me lis, tu me manques ! Il n’y a plus personne d’assez perché ici pour croire que les écoles ont fermé parce que j’ai diné avec Manu un dimanche soir !

* Charlotte, si tu me lis, non, je ne peux pas planter cet arbuste aux feuilles si douces que l’on peut se torcher avec. C’est une plante tropicale, inconnue sous nos latitudes. Nous sommes donc condamnées à subir la pénurie de PQ dans les supermarchés…

* Re mon Gnome : tu me manques. J’ai même rangé ta chambre !

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À propos de moi

      Du haut de mon grand âge canonique (officiellement 26 ans depuis 16 ans), j'écris depuis trèèèèèès longtemps.

      Ça avait plutôt mal commencé. A l'école primaire, j'attachais tous les mots entre eux et j'ai mis quelques années à comprendre les subtilités des pluriels (et on ne ...

    

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